Le Bureau du Gardien

Le Bureau du Gardien

Qu’est-ce que c’était que le Bureau du Gardien et existe-t-il toujours ?

Le Bureau du Gardien, appelé le GO (Guardian’s Office), avait été créé en 1966 pour traiter les affaires juridiques et externes de l’Eglise. Il n’existe plus. La direction actuelle de l’Eglise l’a définitivement supprimé au début des années quatre vingt.

Le GO avait été infiltré, puis constitué de façon à faire échouer dans sa mission de protection de l’Eglise.

On avait pesé sur lui pour qu’il abandonne sa mission d’origine et il était devenu une entité autonome n’ayant de compte à rendre à personne. Il s’était coupé non seulement du fonctionnement et de la gestion courante de l’Eglise, mais même du Fondateur lui-même.

Certains dirigeants du GO essayèrent en fait de s’approprier le contrôle exclusif des affaires administratives et financières de l’Eglise.

A la fin des années soixante-dix, le premier signe que quelque chose n’allait pas au Bureau du gardien apparut. Les représentants de la direction ecclésiastique s’aperçurent que le GO ne travaillait plus dans l’intérêt de l’Eglise ni de son Fondateur.

Plus précisément, le GO gérait mal les affaires extérieures de l’Eglise, et de nombreux paroissiens, ainsi que des membres actifs, commencèrent à se douter que les affaires dont ce bureau était responsable n’étaient pas traitées conformément aux enseignements de Ron Hubbard.

En fait, à ce moment-là, le GO avait cessé de prétendre qu’il suivait les principes énoncés dans les écrits de Ron Hubbard.

Il apparut bientôt qu’une poignée de membres du GO avait été poussée à considérer que tous les moyens étaient bons pour venir à bout de la discrimination du gouvernement contre l’Eglise.

Les personnes qui s’étaient ainsi laissées duper infiltrèrent et cambriolèrent plusieurs bureaux du gouvernement américain, pour obtenir des copies des dossiers concernant l’Eglise qui y étaient conservés et mis en circulation.

Ces procédés étaient bien sûr illégaux et allaient à l’encontre de la ligne de conduite de Ron Hubbard.

Cependant, tandis que ces agissements avaient lieu, le GO s’arrangea pour garder ces opérations secrètes vis-à-vis de la direction, des membres actifs et des paroissiens de l’Eglise. Son autonomie lui évitait d’avoir à rendre des comptes.

La plupart des scientologues ignoraient les activités clandestines du GO. Lors du procès qui allait résulter de ces procédés illégaux, le procureur général lui-même attesta que seule une poignée de membres du GO avait pris part à ces opérations illégales ou même en avaient connaissance. Les autres, c’est-à-dire des milliers de permanents et des millions de paroissiens, n’y avaient absolument pas participé et n’étaient pas au courant de ces activités.

Lorsque ceux qui forment aujourd’hui le noyau de la direction de l’Eglise découvrirent les activités illégales du GO, celui-ci fut dissous, exploit de taille puisque ses responsables détenaient les rênes du pouvoir administratif.

Ses fonctions firent l’objet d’une réorganisation totale et furent rattachées aux directeurs ecclésiastiques de l’Eglise. La majeure partie des membres du personnel du GO, n’ayant pas trempé dans des activités illégales, étaient désireux de conduire les affaires conformément aux enseignements du Fondateur ; ils abandonnèrent donc leurs anciens dirigeants, à la suite de quoi ils accordèrent leur soutien complet à la direction de l’Eglise pour nettoyer et dissoudre le GO.

Ceux qui avaient pris part de quelque façon que ce soit aux agissements du GO ou en avaient eu vent perdirent leur poste à l’Eglise, et il leur fut interdit à jamais de faire partie des permanents de l’Eglise.

Hélas, certaines personnes au sein de l’Eglise, mais extérieures au GO, étaient d’accord avec les activités de ce dernier, parce que leur projet était de devenir indépendantes et d’accéder au contrôle des finances de l’Eglise.

Dans certains cas, elles souhaitaient dénaturer les Ecritures pour leurs propres intérêts. Prouvant ainsi qu’elles étaient des ennemis de Ron Hubbard et de la religion de Scientologie, elles furent excommuniées.

Actuellement, ces personnes excommuniées critiquent de façon acerbe et véhémente la direction présente de l’Eglise. Ces quelques apostats sont le plus souvent ceux qui font circuler dans la presse des remueurs venimeuses à l’encontre de la Scientologie et de ses dirigeants. Lorsqu’ils les accusent de méfaits, c’est souvent aux actions du GO qu’ils font allusion, actions auxquelles ils ont pris part ou qu’ils ont approuvées. Ils oublient de signaler leur implication ou le fait qu’ils ont été chassés de l’Eglise en raison de leur participation au GO. Ils essaient d’accuser ceux qui les ont excommuniés des actes qu’ils ont eux-mêmes commis et pour lesquels ils ont été chassés.

Cette remise en ordre du GO fut dirigée par David Miscavige.

Il retira le contrôle administratif des mains du GO et congédia le personnel qui avait pris part aux actes délictueux et tenté de dénaturer les technologies de Ron Hubbard. M. Miscavige et une équipe de cadres de l’Eglise ont établi une structure administrative entièrement nouvelle qui permet de conserver intacte la religion de Scientologie, et de respecter ainsi les enseignements du Fondateur.

Ceux qui, à l’extérieur de l’Eglise, ont suivi les évènements qui ont entraîné la dissolution du GO, ont souvent commenté la manière décisive et consciencieuse avec laquelle les choses avaient été corrigées. Les relations ont repris avec le gouvernement américain, et l’Internal Revenue Servie a reconnu l’Eglise comme une organisation exclusivement caritative et religieuse, et l’a exonérée d’impôts.

Pratiquement toutes les grandes religions ont traversé des périodes d’épreuves et de bouleversements, surtout au cours de leurs années de formation. L’Eglise catholique, par exemple, a subi de nombreux schismes qui ont scindé la foi chrétienne. L’histoire progresse parfois lentement. Il a fallu des centaines d’années à ses dirigeants pour admettre l’existence de l’Inquisition et en reconnaître le mal.

L’une des mesures adoptées pour s’assurer qu’une situation comme celle du GO ne pourrait plus jamais se reproduire au sein de la Scientologie a été la formation du Religious Technology Center (RTC). Celui-ci est responsable de la pureté de la religion et des Ecritures et constitue un mécanisme d’auto surveillance pour l’Eglise.

En effet, la réorganisation de l’Eglise au lendemain du fiasco du GO a marqué le début d’une ère nouvelle. Non seulement la religion de la Scientologie n’a pas succombé, mais elle en est sortie renforcée, plus stable, plus grande et plus influente que jamais.

Il y avait, en 1980, 328 églises, missions et groupes dans le monde.

Il y en a aujourd’hui plus de 3 000, présentes dans plus de 130 pays. Les livres sur la Dianétique et la Scientologie sont des best-sellers dans le monde entier, La Dianétique : La puissance de la pensée sur le corps s’étant vendu à quatre fois plus d’exemplaires depuis 1980 qu’au cours des trente années précédentes.