Les criminels et la psychiatrie

[box type= »info »] Les crimes violents étant devenus de plus en plus fréquents au cours des années soixante-dix, et étant engagé dans des recherches sur les buts malveillants et l’esprit criminel, Ron Hubbard écrivit, au début des années quatre-vingt, trois articles. A titre de commentaire sur ce que LRH avait si justement prédit quant à la violence insensée et sans pareille des patients de la psychiatrie, il suffit de considérer l’attentat perpétré en 1981 par John Hinckley qui, sous traitement psychiatrique, tira sur le président Ronald Reagan et rendit infirme le secrétaire de presse de la Maison Blanche, James Brady. Et pour souligner ce point, il se trouve qu’un tiers de toutes les fusillades dans des cours d’école sont commises par des adolescents à qui on a prescrit des médicaments psychotropes et que ceux qui prennent des stimulants psychiatriques sont douze fois plus susceptibles de prendre de l’héroïne, quatorze fois plus susceptibles de prendre de l’ecstasy et vingt et une fois plus susceptibles de prendre de la cocaïne que leurs camarades de classe.[/box]

Les criminels et la psychiatrie

de L. Ron Hubbard
29 juillet 1980

 

Les criminels et la psychiatrie

Presque chaque crime horrible des temps modernes a été commis par un criminel connu qui était passé, souvent à de nombreuses reprises, entre les mains des psychiatres et de psychologues.

Il n’y a aucune raison particulière d’en énumérer les interminables rapports de cas. Ils se répètent trop souvent dans les comptes rendus de presse et les archives des journaux en regorgent. Et ce qui ressort de ces histoires, c’est que leurs auteurs avaient un long passé, pour certains remontant même à l’enfance, de traitements psychologiques et psychiatriques.

Les législateurs ne semblent pas remarquer une telle accumulation d’échecs passés, et ils continuent de déverser des tonnes d’argent dans les coffres des psychiatres, des psychologues et de leurs organisations. D’après enquête, le public en général semble conscient de cet état de choses, même s’il ne connaît pas les faits dans leur intégralité : les seules véritables clients qu’ont le psychiatre et le psychologue sont les gouvernements. Le public ne vas pas les voir de son propre chef.

La façon la plus charitable de considérer cela serait de dire que les psychiatres et les psychologues sont simplement incompétents. Mais il en ressort d’autres implications bien plus sinistres.

Développées vers la fin du dix-neuvième siècle, la psychiatrie et la psychologie ont fait leur apparition dans une conjoncture militariste, à savoir une Allemagne en cours de réarmement et portée sur la conquête. A cette époque, Bismarck, criminel par excellence, jetait les fondations des massacres des Première et Seconde Guerres mondiales. Il convenait à la philosophie du militarisme que l’homme soit un animal et qu’il n’y ait ni âme ni moralité pour faire obstacle au meurtre à grande échelle qu’est la guerre.

Jusqu’alors, l’Église avait quelque influence sur l’État et peut-être quelque faculté de restreindre la bestialité ou une conduite sauvagement démente ; mais si petite qu’elle ait pu être, cette influence était incompatible avec les ambitions impies des militaristes. Une doctrine selon laquelle l’homme n’était après tout qu’un animal sans âme ne pouvant prétendre à un quelconque respect allait forcément être populaire. L’idée que la démence consiste en impulsions de nuire aux autres aurait été, elle, très impopulaire auprès des chefs de gouvernement qui n’avaient rien d’autre à l’esprit. Et donc la notion que la folie était une maladie physique fut avidement adoptée.

Le principe fondamental de la psychologie est que l’homme n’est qu’un animal.

Le principe fondamental de la psychiatrie est que la démence est une maladie physique. Ni l’une ni l’autre n’a la moindre preuve de la véracité de ces principes. Que l’homme puisse être réduit à un comportement animal ne prouve pas que ce soit là sa véritable nature profonde. Que certaines maladies physiques provoquent également des aberrations mentales ne prouve pas que toute « maladie mentale » contient des bactéries ou un virus et, de fait, on n’en a jamais isolé aucun.

Les instigateurs, les protecteurs et les partisans de ces deux sujets viennent se ranger entièrement et de façon évidente dans la catégorie des criminels.

Si un individu commettait les crimes qu’un gouvernement commet en une journée, il serait jeté dans une cellule, et probablement même une cellule capitonnée.

Malheureusement, les positions de pouvoir et d’autorité attirent des êtres qui, trop souvent, ont besoin de cette altitude pour donner cours à leur soif de nuire aux autres, de façon ouverte ou dissimulée. Les positions gouvernementales conviennent bien à cet usage ; d’autant qu’elles sont, bien trop souvent, considérées au-dessus de toute loi. Certains des criminels les plus notoires de l’histoire ont agi à partir de positions gouvernementales. Ce qui donne des statistiques impressionnantes lorsque l’on compte les cadavres qui jonchent le sol ici et là.

En examinant tout cela (et c’est amplement documenté dans n’importe quel livre d’histoire ou journal) on peut commencer à y donner un sens. Engendrées par un gouvernement d’un militarisme dément, la psychiatrie et la psychologie trouvent un soutien avide de la part des gouvernements oppresseurs et autoritaires. Celui qui les emploie se range, même dans l’optique la plus généreuse, dans la catégorie du criminel. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner que ces disciplines n’aient pas le moindre succès réel, ni le moindre intérêt, dans la détection et la réformation des criminels.

On ne peut pas aller jusqu’à dire que la psychiatrie et la psychologie créent sciemment des criminels ou planifient et implantent activement des commandements dans la conscience de leurs patients afin qu’ils commettent des crimes, même si cela semble parfois être le cas.

Disons plutôt qu’il s’agit là de fausses disciplines, fondées sur de faux principes qui conviennent bien aux exigences et aux ambitions de leurs employeurs. Leur technologie est incapable de déceler, et encore moins d’aider, le criminel. Il serait même douteux que leurs employeurs – les gouvernements – tolèrent une discipline capable de déceler et de venir à bout de la criminalité. En effet, qui seraient les premiers à être décelés ? Certains membres des gouvernements, bien entendu. Non, le loup serait uniquement en faveur d’un jury de loups pour juger de l’assassinat d’un mouton. Voilà pourquoi vous voyez les gouvernements déverser des flots d’argent aux psychologues dans les écoles et aux psychiatres dans les départements du gouvernement.

Avec un monopole total – soutenu par le gouvernement – du domaine de l’esprit, les criminels en puissance continueront de rester inaperçus jusqu’à ce qu’ils blessent ou massacrent des citoyens et, l’ayant fait, ils ne connaîtront pas de soulagement ou seront même confirmés dans leurs modes de comportement entre les mains des psychiatres et des psychologues, puis relâchés dans le monde pour blesser et massacrer davantage de citoyens.

Le crédit et la puissance de la psychiatrie et de la psychologie s’amenuisent.

Elles ont atteint leur zénith vers 1960 : il semblait alors que leur parole avait force de loi et qu’elles pouvaient nuire, blesser et tuer des patients sans retenue. L’apparition d’une véritable technologie de l’esprit – la Dianétique et la Scientologie – a joué un rôle non négligeable dans le fait de les retenir. Il fut un temps où la psychologie et la psychiatrie étaient bien parties pour faire de chaque bébé un futur robot manipulé par l’État, et pour faire de chaque société une maison de fous où régneraient le crime et l’immoralité. Le monde souffre encore des effets de cette domination.

Aucune raison valable n’empêche, en utilisation la technologie correcte, de déceler le criminel et également de le réformer. On pourrait aussi, grâce à l’extraction de fausses données, racheter un psychologue ou un psychiatre… quoique le fait qu’il tire toute sa puissance et son argent de l’État pourrait rendre la chose difficile, car ce dernier pourrait avoir pour lui des aspirations tout autres.

Le monde tourne, les choses changent. Et peut-être viendra-t-il un jour où les chiens enragés du monde ne seront plus confiés à des chiens enragés. Mais cela se fera dans la mesure où vous réussirez à faire avancer victorieusement la Dianétique et la Scientologie.