Genève : des victimes mexicaines de trafic humain témoignent

Genève : des victimes mexicaines de trafic humain témoignent

Des témoins auditionnés à Genève dans les locaux des Nations Unies

Le Bureau européen des affaires publiques et des droits de l’homme de l’Eglise de Scientologie a organisé à Genève une présentation sur le sort des victimes de la traite des êtres humains au Mexique.

En juin dernier, des témoignages sur les conséquences de la traite des êtres humains du Mexique, présentés au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, ont permis de mettre un visage sur l’esclavage moderne de ce pays.

C’est dans le cadre d’un programme intitulé « L’enlèvement au Mexique : un mode d’esclavage moderne », organisé par le Bureau européen des affaires publiques et des droits de l’homme de l’Église de Scientologie, au nom de la Fondation pour l’amélioration de la vie, de la culture et de la société d’Espagne et de l’association sans but lucratif Stop enlèvement du Mexique, que cet événement s’est tenu à Genève à la 35ème session du Conseil des droits de l’Homme en tant qu’activité annexe.

L’association Stop enlèvement a cherché une plate-forme pour que les victimes d’enlèvement obtiennent justice et pour exposer la corruption sous-jacente du système juridique qui accorde plus de droits et de protections aux ravisseurs qu’à leurs victimes d’esclavage moderne.

Sa présidente, Isabel Miranda Wallace, a parlé de l’enlèvement et du meurtre de son fils qui ont déterminé son engagement à éradiquer cette violence. Plusieurs autres victimes de ces maltraitances ont relaté leurs histoires.

À la fin du programme, une demande formelle a été faite pour inclure le rôle de l’enlèvement dans le cadre du trafic humain et l’esclavage moderne dans le prochain Examen périodique universel du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies prévu pour 2018. Cet organe universel a pour fonction de dresser un état des lieux des moyens mis en œuvre par chaque État membre de l’ONU par ses pairs. Il vise à maintenir et améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire, et à traiter des violations de ces dits droits.

« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » – article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

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