L’influence de la religion dans la société (Partie 2)

L’influence de la religion dans la société (Partie 2)

La science elle-même peut devenir une religion

[…] Persuadez un homme qu’il est un animal, que sa propre dignité et le respect qu’il a de lui-même sont des leurres, qu’il n’y a pas d’« au-delà » auquel aspirer, qu’il n’y a pas de soi potentiel plus élevé auquel parvenir, et vous aurez un esclave. Permettez à un homme de découvrir qu’il est lui-même, qu’il est un être spirituel, qu’il est capable de pouvoir de choix et qu’il a le droit d’aspirer à une plus grande sagesse, et vous lui aurez donné le départ sur une voie plus élevée.

Bien entendu, de telles attaques envers la religion vont à l’encontre des aspirations traditionnelles de l’homme vers une plénitude spirituelle et un mode de vie éthique.

Depuis des milliers d’années sur cette planète, l’homme pensant a affirmé sa propre spiritualité et a considéré que la sagesse ultime était l’édification spirituelle.

La pensée nouvelle et radicale que l’homme est un animal sans nature spirituelle a un nom : le matérialisme totalitaire. Le matérialisme est la doctrine selon laquelle « il n’y a que la matière qui compte ». Les apôtres de cette nouvelle pensée essayent de convaincre tout le monde que dans le fond, les gens ne sont qu’une masse, et que la personne devrait s’agglutiner à cette masse qui la protégerait.

Pour les gouvernements militaristes et totalitaires, ainsi que pour leurs partisans des cent dernières années qui souhaitaient justifier leurs atrocités et leur asservissement des masses, cette position philosophique était très pratique.

Une des astuces employées a été d’attaquer la religion comme étant non scientifique. Cependant, la science elle-même n’est qu’un instrument pour mieux maîtriser l’univers physique. Et le comique de la chose, c’est que la science elle-même peut devenir une religion.

Gerhard Lenski, à la page 331 de son livre The Religious Factor, a Sociologist’s Inquiry (Le facteur religieux, enquête d’un sociologue) définit la religion comme « un système de croyances concernant la nature de la force ou des forces déterminant en dernière analyse la destinée de l’homme, et les pratiques qui sont associées à ce système, partagées par les membres d’un groupe ».

Les activités scientifiques peuvent être aussi fanatiques que les activités religieuses. Les groupes scientifiques peuvent être eux-mêmes des monopoles religieux de « science orthodoxe ». Le concept einsteinien de l’espace et du temps peut lui-même devenir écriture sainte, tout comme les écrits d’Aristote qui, au Moyen Âge, ont été convertis en dogmes par l’orthodoxie pour écraser toute nouvelle idée. (Einstein lui-même, jusqu’à la dernière partie de sa vie, était considéré comme un dissident et se voyait refuser l’entrée dans les sociétés savantes.)

La science elle-même peut devenir une nouvelle croyance, un système tout nouveau tout beau pour surmonter l’angoisse avec des explications supprimant toute crainte de Dieu ou de l’au-delà.

Ainsi, la science et la religion ne sont pas une dichotomie (une paire d’opposés). La science elle-même a été empruntée aux anciennes études religieuses en Inde et en Égypte.

[…]

Ron Hubbard

VOIR : partie 3