La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme s’acharne sur l’ECT

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme s’acharne sur l’ECT

Avec des pancartes proclamant « Halte à la torture, interdiction des traitements par électrochocs », un groupe de défense des droits humains basé au Royaume-Uni a manifesté devant l’hôpital Maudsley dans le sud de Londres pour protéger les droits des malades mentaux.

La Commission des citoyens pour les droits de l’Homme (CCDH), dirigée par le directeur national du groupe, Brian Daniels, a manifesté devant l’hôpital Maudsley pour protester contre l’utilisation des électrochocs ou électroconvulsivothérapie (ECT) par l’institution, qui fait passer jusqu’à 460 volts d’électricité dans le cerveau et provoque une crise grave qui peut entraîner une perte de mémoire permanente et des lésions cérébrales.

D’après les demandes d’accès à l’information, on estime qu’entre 2016 et 2018, 5165 patients âgés de 16 à 98 ans ont reçu des électrochocs au Royaume-Uni. De plus, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a condamné le recours aux électrochocs coercitifs.
Et quant au Collège royal des psychiatres, il admet que personne n’est certain du fonctionnement de l’ECT.

Un exemple classique des dommages irréparables et de la tragédie de l’utilisation de l’ECT est le suicide de l’auteur lauréat du prix Nobel, Ernest Hemingway : « Quel est l’intérêt de me ruiner la tête, d’effacer ma mémoire, qui est mon capital, et de me mettre en faillite ? » écrit-il dans sa lettre de suicide, « c’était un remède brillant, mais on a perdu le patient. »

Le travail de Brian Daniels et de son équipe de la CCDH britannique est présenté dans un épisode de Voices for Humanity sur la chaîne de télévision de Scientology.

Le Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme est un organisme caritatif de surveillance de la santé mentale fondé en 1969 par l’Église de Scientology aux Etats-Unis et l’antenne française a été créée en 1974. Elle se consacre à l’éradication des abus psychiatriques et à la protection des patients.

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