L’accent mis sur les aptitudes – 6ème partie

L’accent mis sur les aptitudes – 6ème partie

(…)

Nous découvrons ici une règle essentielle :
ON DEVIENT CE DONT ON A PEUR.

Quand on refuse de dupliquer quelque chose tout en restant à proximité de cette chose, le fait même d’y résister fait qu’on finit par se retrouver avec tant d’images d’énergie de cette chose qu’on se refuse à dupliquer, que si l’on veut posséder une masse quelconque, on se retrouvera en possession de ces images d’énergie et — sans vraiment savoir ce qui s’est passé — on risquera d’accepter, à leur niveau, ces choses qu’on refusait auparavant de dupliquer. Et voilà résolue l’énigme de l’engramme, du fac-similé, si nous comprenons en même temps que la vie ne considère pas nécessairement comme mauvais d’avoir dans son entourage des masses d’énergie et se trouve en fait très malheureuse à moins d’avoir de l’énergie. En effet, sans énergie, il n’y a aucun jeu.

La vie a une devise :
TOUT JEU VAUT MIEUX QUE PAS DE JEU.

Et elle a une autre devise :
N’IMPORTE QUEL AVOIR VAUT MIEUX QUE PAS D’AVOIR.

C’est ainsi que nous trouvons des individus qui accrochent à eux-mêmes les fac-similés et les mécanismes les plus complexes et destructeurs qui soient. Ils n’ont pas nécessairement envie de ces complexités, mais ils désirent cependant l’énergie, ou le jeu, qu’elles semblent leur offrir.

Si vous voulez améliorer la condition de qui que ce soit, il vous faut mettre l’accent sur plus d’aptitudes et sur une meilleure compréhension. La seule raison pour laquelle des choses mauvaises se mettent à exister est que la compréhension leur a insufflé de la vie. Quand un individu est confronté à un secret, le fait de le contempler et d’y injecter de la vie suffit à mettre ce secret en action et à lui donner force et action. Le seul moyen qu’ait une mauvaise condition pour continuer à exister est de puiser sa vie dans les sources de communication qui lui sont proches.

Les choses négatives de la vie n’ont donc de vie que dans la mesure où la compréhension y est insufflée. Nous en avons un exemple avec la poliomyélite, cette maladie qui était autrefois très secondaire et presque inconnue. Par le fait de publications variées, d’une publicité importante et de nombreuses invitations à lutter contre cette maladie, on lui a fait prendre une place prépondérante qui lui a permis de se manifester dans la société. En fait, la seule vie que possède la poliomyélite vient de la quantité de vie qu’on peut insuffler dans la poliomyélite. Pourtant, pourrait-on penser, la poliomyélite continuerait d’exister et continuerait à se développer si on l’ignorait. En effet, si on se mettait à ignorer la poliomyélite maintenant qu’on la connaît, elle continuerait d’exister, même si on s’ingéniait tous à l’ignorer. En fait, la situation empirerait. Mais si, cependant, on la comprenait complètement et s’il existait chez les individus une aptitude à y faire face sans avoir à y résister, le problème serait alors résolu.

On s’étonne de ce que les infirmières et les docteurs, dans les services hospitaliers réservés aux maladies contagieuses, n’attrapent pas immédiatement ces maladies. Nous avons ici un autre facteur qui est le même facteur que la compréhension, mais qui s’exprime de façon différente.

ON N’ATTRAPE PAS DE MANIÈRE OBSESSIONNELLE CE DONT ON N’A PAS PEUR.

Il faut qu’un individu résiste à quelque chose, ait peur de quelque chose, ait peur de ses conséquences pour que cette chose puisse provoquer chez lui un effet obsessionnel et néfaste. À tout moment, il peut en faire une duplication autodéterminée. Mais cela, n’étant ni compulsif, ni contre sa volonté, ne provoquerait bien sûr aucun symptôme néfaste au-delà de la durée qu’il aurait déterminée.

(…)

Extrait du livre Dianétique 55 – L. Ron Hubbard