L’accent mis sur les aptitudes – 7ème partie

L’accent mis sur les aptitudes – 7ème partie

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Un des aspects de la compréhension et des aptitudes est le CONTRÔLE.

Il n’est évidemment pas nécessaire de contrôler toute chose, en tous lieux, si on les comprend parfaitement.

Cependant, à un niveau moindre de compréhension des choses, et avec l’idée bien sûr d’avoir un jeu, le contrôle devient un facteur nécessaire.

La structure du contrôle est la suivante : COMMENCER, CHANGER et ARRÊTER.

C’est tout aussi important à connaître que la compréhension elle-même et que les parties du triangle qui compose la compréhension (Affinité, Réalité et Communication).

Les médecins et les infirmières, dans le service des maladies contagieuses, ont le sentiment de contrôler dans une certaine mesure les maladies qu’ils ont devant les yeux. C’est seulement lorsqu’ils commencent à reconnaître leur impuissance à traiter ces maladies ou ces patients qu’ils y succombent eux-mêmes. Étant donné que durant ces derniers siècles nous avons très bien réussi à traiter les maladies contagieuses, médecins et infirmières peuvent donc se promener en toute impunité dans les services réservés aux maladies contagieuses. Ces personnes qui luttent contre la maladie, ayant un certain contrôle de la maladie, n’en sont plus effrayées ; la maladie ne peut donc plus les affecter. Bien sûr, il existe un niveau de compréhension du corps qui pourrait quand même correspondre à de la peur, mais le même principe est toujours valable :

LES GENS QUI SONT CAPABLES DE CONTRÔLER QUELQUE CHOSE N’ONT PAS BESOIN D’EN ÊTRE EFFRAYÉS ET N’EN SUBISSENT AUCUNE CONSÉQUENCE FÂCHEUSE.

LES GENS QUI NE SONT PAS CAPABLES DE CONTRÔLER CERTAINES CHOSES PEUVENT EN SUBIR LES CONSÉQUENCES FÂCHEUSES.

Nous avons vu ce qui peut se passer dans le cas des maladies. Et que dire des aberrations humaines ?

On découvre trop souvent dans les hôpitaux psychiatriques, en plus des patients, des gens qui travaillaient autrefois dans ces établissements. C’est assez surprenant de découvrir, dans la salle numéro neuf, l’infirmière qui supervisait autrefois un hôpital psychiatrique.

Ils ne pouvaient pas commencer, changer et arrêter la folie.

Nous avons là une situation où il n’y avait ni contrôle ni compréhension. Les gens ne comprenaient pas les maladies mentales, les aberrations, la folie et les névroses. Dans ce domaine, le premier effort véritable qui en ait réduit le nombre fut l’analyse freudienne. Celle-ci cependant, demandant beaucoup trop de temps, n’était pas une arme efficace. Ces médecins et ces infirmières d’établissements psychiatriques, qui occupent maintenant la place de leurs malades dans ces mêmes établissements, savaient parfaitement qu’ils n’avaient aucun contrôle véritable de la démence. N’en ayant aucun contrôle, ils en sont devenus la victime.

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Extrait du livre Dianétique 55 – L. Ron Hubbard