L’école du crime (partie 2)

L’école du crime (partie 2)

Les statistiques du crime

 

[…] De nombreux hommes dans de nombreux bureaux sous de nombreux chefs se sont affairés de nombreuses années à compiler les statistiques du crime. Il est peu probable que les résultats classifiés soient censés apporter plus d’ordre dans le monde. Les nombres et les pourcentages sont principalement destinés à montrer au public qu’effectivement des hommes sont en train de classifier de telles choses et que, par conséquent, beaucoup de réflexion, d’énergie et de résultats sont produits et accumulés, en échange de certains salaires payés par le Trésor public.

Qu’on puisse faire quelque chose de ces chiffres paraît assez manifeste. La question suivante se pose alors : pourquoi ne fait-on rien ?

Nous apprenons qu’en gros, l’âge moyen du criminel d’aujourd’hui se situe en grande majorité entre dix-huit et vingt-quatre ans.

En appliquant une certaine humanité, peut-être est-il possible de comprendre pourquoi un garçon de dix-huit ans se tourne vers le crime. Se pourrait-il que ce soit directement lié au souhait de la société qu’il ne soit jamais né ?

Oh, certainement pas ! C’est bien trop évident. Ces choses doivent être couchées en phrases polysyllabiques par des hommes si surchargés de diplômes qu’ils épuisent dix stylos par jour à signer leur nom.

On ne saurait certainement pas trouver de fondement à la vaine affirmation selon laquelle les choses vraies sont les plus simples. Mais, supposons simplement qu’ il y ait quelque vérité à cela.

L’individu jette un regard embrumé sur le reste de la société. De son point de vue, il est clair, il est important et il constitue bien une unité. Mais d’une manière imprécise, il croit que les gens qui l’entourent sont différents de lui. Ils sont tous rattachés et il est la seule personne au monde complètement isolée.

Et parce qu’il doit vivre dans sa propre maison de chair pour plus ou moins soixante-dix ans, il sait qu’il va devoir rester en compagnie d’un esprit tyrannique situé dangereusement près du bout de son nez.

Par conséquent, il ne se reproche jamais quoi que ce soit. Dût-il planter une hachette dans la tête de son premier né, étrangler sa femme, violer la femme de son meilleur ami puis s’emparer de la caisse de sa société pour partir en cavale, il n’empêche que lorsqu’il dit au monde qu’on l’oppresse, il y croit dur comme fer.

[…]

Voir partie 3

 

Le texte « L’école du crime » écrit par Ron Hubbard est disponible dans son entièreté dans le livre Le philanthrope : La route vers le respect de soi-même de La Collection L. Ron Hubbard.