Mission dans le temps – 3ème partie

Mission dans le temps – 3ème partie

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Quoique foncièrement plus scientifique dans sa conception, le projet de LRH était en définitive tout aussi aventureux. Était-il possible, demanda-t-il, de vérifier les détails de souvenirs de vies passées avec des matériaux provenant de recherche archéologique ? En guise de préliminaire, il voulait que nous comprenions que, par souvenirs de vies passées, il faisait spécifiquement allusion à la « piste totale » qu’il a définie comme « l’enregistrement, moment après moment, de l’existence d’une personne dans cet univers sous forme d’images et d’impressions ». Pour ce qui est des détails — la façon dont les impressions de l’individu sont enregistrées, stockées et retrouvées — tout cela est du ressort de la Dianétique. Il suffit de dire que ces impressions sont réelles, comme on peut le prouver. Ainsi la question n’était pas si oui ou non les souvenirs de la piste totale étaient valides, mais si on pouvait les utiliser pour le progrès de l’archéologie. Autre préliminaire : les lecteurs devraient comprendre que les expériences similaires qui ont eu cours tout au long des années soixante-dix et quatre-vingt, telle que celle du membre du Club des Explorateurs, Stephan A. Schwartz qui conduisit une recherche « parapsychique » du tombeau d’Alexandre le Grand, venaient essentiellement de là. LRH fut sans conteste le premier à explorer cette dimension.

Les premières communications ne mentionnent le sujet que de façon superficielle. « Nous organisons l’Expédition archéologique océanique » fit-il savoir aux conservateurs des musées de New York et de Londres en mai 1961 et il décrivit une future chasse aux objets fabriqués par l’homme « ayant trait à la culture méditerranéenne susceptible de se trouver dans les cités et les ports du passé ou dans des cargaisons transportées par les anciens vaisseaux ». Bien qu’il reçût alors le drapeau numéro 163 du Club des Explorateurs et qu’il se mit à remettre en état une vedette Fairmile de classe B, ce n’est qu’en septembre 1967 que les plans finirent véritablement par se réaliser. L’Expédition archéologique océanique s’était alors élargie pour devenir l’Expédition Hubbard de relevé géologique et le Fairmile avait été remplacé par deux vaisseaux, l’Enchanter, un ketch, haut de bord et ayant une proue et une poupe de même forme, et l’Avon River, un chalutier de la mer du Nord de 5o mètres. Les buts déclarés étaient également plus vastes : « Réaliser un relevé géologique général d’une région allant de l’Italie, comprenant la Grèce, la Mer Rouge et l’Égypte et se poursuivant le long du Golfe d’Aden et la côte est de l’Afrique » et simultanément « trouver et examiner des reliques et des objets fabriqués et ainsi éventuellement améliorer la connaissance humaine de l’histoire. » Bien qu’il n’ait pas encore alors indiqué officiellement comment de telles reliques et de tels artefacts pourraient être découverts, les exercices préliminaires étaient révélateurs.

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Extrait de la collection L. Ron Hubbard – Explorations Aventures – Des entreprises pleines d’audace