Les postulats de base – 10ème partie

Les postulats de base – 10ème partie

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Très bien, alors, le fait qu’un engramme pouvait faire ce qu’il pouvait faire, ou qu’un secondaire pouvait faire ce qu’il pouvait faire était néanmoins valable, mais la seule raison pour laquelle un engramme récent ou un secondaire récent – une de ces charges de chagrin, un moment de douleur mentale – la seule raison pour laquelle ça pouvait faire ce que ça pouvait faire, c’est que vous avez choisi bien avant que de telles choses vous affectent. Vous avez choisi dans cette vie-ci, beaucoup plus tôt, d’être affecté par elles.

L’enfant a un bon gros but : le but de grandir. Et ce but est suffisamment important, et l’enfant se concentre sur le développement physique plutôt que sur le développement mental – l’activité – et de ce fait, un petit enfant trouve en fait qu’il est très facile, très facile, de se servir de son mental. C’est avec ses commandes motrices qu’il a beaucoup de difficulté.

Si vous étiez (simplement comme vous êtes à présent), si on vous conduisait au champ d’aviation local et qu’on vous mettait dans un bombardier quadrimoteur et que l’on vous disait : « O.K., décollez . » Vous regarderiez ces manettes et ces compteurs et… « Qu’est-ce que je tire, qu’est-ce que je pousse ? », etc. « Tout cela fonctionne, sans aucun doute, mais comment je m’en sers ? » Et un enfant se trouve dans une grande mesure dans cette sorte de situation. Il est confronté à un tableau de contrôle très complexe. Comment le fait-on marcher ?

Vous avez déjà vu un petit gosse, un petit gosse qui bave tout le temps, et ainsi de suite pendant la première semaine ou à peu près, et puis tout d’un coup il va découvrir son doigt. Il traverse tout un processus qui est aussi… exactement aussi difficile, muscle par muscle, que pour vous d’apprendre à remuer vos oreilles. Il vous faut trouver le bon muscle. Il vous faut trouver la bonne connexion nerveuse et ainsi de suite. Et finalement, vous la trouvez pour remuer les doigts de pied, remuer les oreilles, les yeux loucheront et regarderont sur les côtés. Et en fait, personne n’a terminé ce processus. Ce processus peut être poursuivi bien plus loin que ne le fait un enfant.

Il y a le processus par lequel vous pourriez faire allez cette main dans une direction et à une vitesse différente de cette main. Maintenant, quelqu’un qui joue du piano apprend à faire cela. Il se bagarre avec ça pendant un bon bout de temps, mais il finit trouver les bonnes commandes motrices et ça y est. Il met simplement des commandes motrices physiques en concordance entre elles, parce qu’après tout le corps n’est qu’une machine à carbone-oxygène avec un tableau de contrôle.

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Extrait de la conférence du 12 novembre 1951L. Ron Hubbard