Les postulats de base – 2ème partie

Les postulats de base – 2ème partie

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Mais le tableau n’était pas complet, et petit à petit, cette autre partie est apparue. La nature avait révélé ses petits trésors et ses petits secrets à très faible vitesse. Il a fallu plus d’un an et demi pour résoudre toutes les énigmes du mental humain. Eh bien, c’est un long laps de temps en Dianétique… un an et demi. Il y a tout un monde à conquérir là-bas, et nous nous trouvons toujours ici en train de nous démener à essayer de convaincre un auditeur que la meilleure chose à faire est de ne pas frapper le préclair sur la tête.

Que nous soyons à présent parvenus à une codification de la procédure si simple et si efficace que vous pouvez l’appeler le procédé de vingt-cinq heures est un fait.

Il y a environ quatre mois, j’ai postulé de façon dynamique une commande pour vendre au gouvernement des États-Unis un bel assortiment avec lequel on pourrait faire craquer tous ses dirigeants, dictateurs en puissance, chefs de bureau et sténographes. Il vous faudrait un procédé d’environ vingt-cinq heures (ça ne pourrait pas dépasser vingt-cinq heures) pour bien les remonter. Eh bien, mettons-le entre des mains plutôt inexpérimentées, portons-le à cinquante ou soixante-quinze heures. Mais quelqu’un y gaspillerait simplement tout ce temps.

Il n’est pas vrai que l’on soit parvenu à ce procédé de vingt-cinq ou cinquante heures en annulant simplement l’identité de l’engramme. Sa structure comportait plus que ce qu’on avait vu jusqu’à présent. Et ce « plus » est devenu l’autodétermination.

Et ce « plus » est devenu l’effort.

On a découvert et on peut facilement démontrer qu’un individu choisit ses propres fac-similés de service. Il se rend malade.

Eh bien, comment se rend-il malade ? Il retourne en arrière et obtient un souvenir complet d’une image où il était malade, il la maintient dans le temps présent, et il dit : « Voyez ? Ne me frappez pas, j’ai des lunettes. Regardez-moi, je m’en sors courageusement (martyrisé, bien sûr) d’une façon ou d’une autre, je m’en sors ; d’une certaine façon, bien que j’aie l’air d’avoir une jambe de bois — bien que je n’aie pas de jambe de bois — mais je n’arrête pas de le dire au docteur. Il continue à me faire plein de piqûres d’ACTH-azole et on dirait que rien ne se produit. Maintenant, je veux guérir de ça ! »

Et vous dites au gars : « Eh bien, c’est toi qui as souhaité l’avoir ; pourquoi ne souhaites-tu pas t’en débarrasser ? » Si vous disiez cela, ce serait impoli, brutal, il ne l’apprécierait pas… mais c’est vrai !

Bien sûr, il avait une très bonne raison de vouloir que ça lui arrive. Il a tout à coup échoué, et il a fallu qu’il explique l’échec. Comment a-t-il expliqué cet échec ?

Eh bien, il a dit : « Eh bien, j’avais mal à la tête. » « Eh bien, j’avais un tel mal de crâne ce matin-là que je n’ai pas pu travailler. » Le plus drôle, c’est que ça fait à peu près la cinquième fois qu’il sort ce canular qu’il a un mal de crâne ! Deux ans plus tard, il se rend au cabinet d’un médecin et dit : « Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, mais j’ai une migraine, et ça continue et je ne peux rien y faire. » Alors, le docteur lui donne de l’ACACH-azole, il lui fait une piqûre, lui donne cela; il lui envoie ses honoraires, lui envoie ses honoraires, lui envoie ses honoraires. C’est très lucratif.

Bon, quoi qu’il en soit, une personne souhaite que ces choses lui arrivent, en réalité.

Un jeune enfant ne veut pas aller à l’école un matin. Il ne se lève pas. Maman arrive, et maman lui avait fait des remontrances auparavant, elle lui avait fait des remontrances. Il s’est rendu compte qu’il y a… rien ne marche. Plus il proteste pour ne pas se lever, plus sa mère est déterminée à ce qu’il se prépare à y aller — casquette, chaussures, pantalon, veste — dehors. Et c’est chaque matin le même train-train. Et au bout d’un moment, il est plutôt désespéré, alors un matin, il dit : « Je pense que je vais lui dire que je suis malade. » (Bien sûr, aucun d’entre vous ne s’est jamais servi de cette supercherie.) Donc, il dit : « Je vais… je vais lui dire que je suis malade. », donc « Je… j’ai mal au ventre ce matin ; je… j’ai juste… »

Trente ans plus tard, cette personne — qui est maintenant cadre adjoint à l’adjoint du secrétaire d’administration d’une quelconque société — porte sur ses épaules tout le poids et la tension nerveuse de construire General Motors ou Wheaties ou quelque chose comme ça… elle a des ulcères. Où les a-t-elle attrapés ?

« Eh bien, ça a quelque chose à voir avec le mental. Il s’agit probablement d’une théorie sur la libido qui renvoie dans les ramifications plus ou moins chassées-croisées du deuxième croustignoc. Et bien sûr, vous ne pourriez pas comprendre, mais tout cela est très compliqué ; si on vous coupait simplement vos lobes préfrontaux, vous seriez complètement guéri. L’opération coûte deux mille neuf cents dollars, tout compris », et ils font tout ça et il a toujours des ulcères.

C’était trop simple, vous voyez ? Je veux dire, c’est trop simple. Le gars dit tout à coup : « J’ai mal à l’estomac. » Puis, la fois d’après, il découvre que ce canular fonctionne.

À cette époque, maman lui a dit : « Oh ! Eh bien, Jeannot, ce n’est pas la peine de te lever ; pauvre garçon. Je vais te trouver quelque chose qui va calmer ton estomac. » Agréable compassion, donc il se sent très content de lui. Alors, environ deux semaines plus tard, il dit : « Ça va très mal. »

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Extrait de la conférence du 12 novembre 1951– L. Ron Hubbard