Découverte par Ron Hubbard du fonctionnement de la « propagande noire »

Découverte par Ron Hubbard du fonctionnement de la « propagande noire »

Monsieur Ron Hubbard écrit le 11 mai 1971 :

Le mot « propagande » désigne le fait de répandre une information tendancieuse dans la population. […] En termes populaires, c’est un ramassis de mensonges, de demi-vérités ou d’exagérations. […] En attendant, le « coup de l’agent mort » est le meilleur outil pour contrer cela. […]

Dans ce même texte, il explique :

On a utilisé le « coup de l’agent mort » pour réfuter les mensonges ; ceci consistait à contre-documenter les mensonges dans toute zone où on les faisait circuler. Le mensonge « ils étaient… » est contré par un document montrant « ils ne l’étaient pas ! ». Ceci fait que la source du mensonge et toutes les autres déclarations venant d’elle sont rejetées.

En poursuivant ses recherches sur le sujet de la propagande noire, il a écrit le 21 novembre 1972 :

« Propagande noire » (noir = mauvais ou dénigrant ; propagande = émission de déclarations ou d’idées) est le terme utilisé pour décrire la technique employée pour détruire une réputation ou la confiance du public en des personnes, des entreprises ou des nations. […]

Cette technique cherche à ruiner une réputation à un point tel que la personne, l’entreprise ou la nation se voit privée de tous ses droits par « accord général ». Il est alors possible de détruire la personne, l’entreprise ou la nation par une simple attaque si la propagande noire elle-même n’y est pas déjà parvenue.

Les commérages vicieux et mensongers de vieilles femmes étaient la forme première de cette tactique qui était tellement mauvaise que certaines régions les condamnaient au carcan ou les bannissaient de la ville. […]

Il existe dans la société quelques individus par-ci, par-là qui ne comprennent pas grand-chose. Cela se manifeste par une sorte de ricanement malveillant à propos des choses. De tels individus véhiculent très facilement les rumeurs diffamatoires. Dans une société illettrée, ces individus abondent. Le fait qu’ils ne puissent pas lire les prive de la majeure partie des connaissances. Puisqu’ils ne connaissent pas beaucoup de mots, une bonne partie de ce qui leur est dit n’est pas compris.

Et ceci ne constitue pas seulement l’apanage des illettrés. Ce qu’ils ne comprennent pas, ils le remplacent par des choses imaginaires. Par conséquent, de telles personnes non seulement écoutent les calomnies mais les rendent encore pires et les déforment. Une rumeur peut donc circuler dans la société sans avoir aucun fondement de vérité.

Quand nombre de rumeurs de cette sorte existent et persistent, on peut soupçonner l’existence d’une campagne de chuchoteries. Ce n’est pas parce que les gens chuchotent entre eux, mais parce que, comme le vent mauvais, cela semble ne pas avoir de source. La propagande noire tire parti d’un tel empressement à véhiculer et à amplifier les mensonges.

Une bonne partie de la propagande noire est bien sûr plus « audacieuse » et elle apparaît de façon éhontée dans les journaux, radios ou télévisions irresponsables (ou secrètement contrôlés).

Mais même après que de la mauvaise presse ait parue ou qu’une mauvaise émission de radio ou de télévision ait été diffusée, les responsables de la propagande noire comptent sur la campagne de chuchoteries pour répandre les calomnies dans la société.

Par conséquent, toute personne ou tout être est en péril. […]

Elle en vient à craindre que de mauvaises choses soient dites à son sujet. Confrontée à une campagne de chuchoteries, réelle ou inventée, elle a tendance à se retirer, à devenir moins active et à réduire son influence.

Ceci est également vrai d’entreprises et même de nations. Donc, à moins que l’on ne sache comment venir à bout d’une telle attaque, on peut, en fait, devenir plutôt misérable et même tomber malade. […]

Il y a une loi naturelle qui fonctionne et qui malheureusement favorise la propagande noire. LÀ OÙ IL N’Y A PAS DE DONNÉES DISPONIBLES, LES GENS EN INVENTERONT. C’est la loi de la donnée omise.

Un vide a tendance à se remplir. Dans le passé, des philosophes disaient que « la nature a horreur du vide ». En fait, la pression environnante s’achemine vers une zone sans pression. Il en va de même pour une personne, une entreprise ou une nation.

Quand elle est assaillie par des mensonges, une personne a tendance à se retirer. Ceci tend déjà à attirer les choses. La personne ne désire pas alors émettre d’informations. Elle devient, dans une certaine mesure, un mystère. Pour remplir ce mystère, les gens inventeront des données. C’est vrai pour les gens, les entreprises et les nations.

C’est là que les relations publiques sont une nécessité. Essentiellement, les relations publiques sont l’art de bien faire connaître du bon travail. C’est une erreur fatale de penser que de bons travaux parlent d’eux-mêmes. Ce n’est pas le cas. Ils doivent faire l’objet de publicité. C’est le rôle essentiel des relations publiques. Et c’est la raison pour laquelle elles existent : remplir ce vide de données omises.

Au milieu d’une campagne de propagande noire, on n’a pas accès aux canaux de communication habituels. La presse au moyen de laquelle la campagne est menée ne diffusera aucun commentaire favorable. Il faudrait être fou pour penser qu’elle le fera, car elle sert d’autres maîtres qui sont bien décidés à détruire la réputation de la cible.

Des déclarations par des « autorités » obscurcissent la simple vérité. En conséquence, les gens des relations publiques doivent être très experts dans leur technologie quand ils font face à de la propagande noire. […]