Ron Hubbard

Ron Hubbard était un écrivain, un philosophe et un humaniste qui fonda la religion de Scientologie. Il est décédé le 24 janvier 1986.

Ecrivain fécond et populaire, Ron Hubbard est surtout connu pour ses travaux concernant la Dianétique et la Scientologie – c’est-à-dire 18 volumes d’écrits techniques, 12 volumes de travaux administratifs et plus de 3 000 conférences enregistrées décrivant les divers aspects de la Scientologie. Il a également écrit sur l’éducation, la réhabilitation des toxicomanes, la morale, l’art et sur bien d’autres sujets encore.

Homme remarquable aux nombreuses réalisations, il a laissé comme patrimoine :

  • Un programme de réhabilitation des toxicomanes qui a libéré plus de 250 000 personnes du fléau de la drogue. Ce programme est aujourd’hui régi par Narconon International et fonctionne dans 50 centres répartis dans 21 pays différents ;
  • Une méthode pédagogique qui est utilisée à l’heure actuelle dans 29 pays et 6 continents, depuis la Chine jusqu’aux ghettos de l’Afrique du Sud en passant par les quartiers défavorisés des villes américaines. Plus de 3 millions de personnes dans le monde entier ont appris à lire grâce au travail de l’organisation qui administre cette méthode, Applied Scholastics International ;
  • Le premier code moral non religieux fondé entièrement sur le bon sens. Ce nouveau code moral peut servir à n’importe qui pour améliorer sa vie. Il est présenté par Ron Hubbard dans un fascicule intitulé Le Chemin du bonheur. Cinquante millions d’exemplaires dans plus de 20 langues ont été distribués dans le monde entier ;
  • Un programme permettant aux criminels endurcis de retrouver le sens des responsabilités, le respect d’eux-mêmes, et de se réinsérer. Le programme Criminon est basé sur l’application du fascicule Le Chemin du bonheur et est aussi utilisé dans des centaines d’établissements pénitentiaires aux Etats-Unis ;
  • Une technologie administrative révolutionnaire qui est appliquée par des milliers d’entreprises du monde entier, hors de tout contexte religieux ;
  • Un système d’éthique entièrement rationnel que n’importe qui peut utiliser pur améliorer sa propre survie ainsi que celle des autres ;
  • Des percées en matière de logique et d’analyse de données qui les rendent applicables à toutes sortes d’entreprises ;
  • Une étude et une codification de l’art, qui permettent aux créateurs, quel que soit leur domaine, de développer leurs talents et de se réaliser pleinement ;

A tout cela vient s’ajouter une grande quantité d’écrits : romans dans de nombreux genres littéraires, documentaires, articles, nouvelles, scénarios et poèmes ; plus de 100 millions de ces ouvrages ont été vendus dans plus de 100 pays en 31 langues.

Enfin il y eut l’exploit sans précédent des années quatre-vingt. Pour célébrer son cinquantième anniversaire d’écrivain, Ron Hubbard revient à la science-fiction avec le plus grand roman de science-fiction jamais écrit –Terre, champ de bataille : une saga de l’an 3000 – bientôt suivi d’une série de 10 volumes, le roman Mission Terre. Ces livres ont tous été des best-sellers les uns après les autres.

Cependant, sa réalisation essentielle fut la technologie qui, pour la première fois, offre à l’humanité une véritable route vers la liberté spirituelle.

Cet accomplissement se mesure aux millions de personnes des cinq continents qui ont réalisé leur plein potentiel grâce à la religion de Scientologie et qui mènent à présent une vie plus heureuse et plus prospère. Ces millions de personnes considèrent aujourd’hui n’avoir pas de meilleur ami que Ron Hubbard.

Ron hubbard est né le 13 mars 1911 à Tilden dans le Nebraska. Son désir d’aider son prochain s’est manifesté très tôt. « Je voulais rendre les autres heureux et n’arrivais pas à comprendre pourquoi ils ne l’étaient pas », a-t-il écrit à propos de sa jeunesse.

Sa mère était une femme instruite ayant fait des études supérieures. En raison de la carrière navale de son époux et des voyages prolongés de la famille, c’est elle qui fit l’éducation de son fils. Il acquit une solide formation de base dans les sujets académiques et les sciences humaines.

Ron Hubbard apprit beaucoup de la vie elle-même. En 1923, par exemple, grâce aux relations et aux voyages de son père, il se lia d’amitié avec le commandant Joseph C. Thompson du corps médical de la US Navy, premier officier envoyé par la marine pour recevoir l’enseignement de Sigmund Freud. En voyant le vif intérêt que Ron manifestait, le commandant Thompson prit l’initiative de transmettre les rudiments de la théorie freudienne à son jeune ami.

En 1927, alors âgé de 16 ans, Ron Hubbard entreprit son premier voyage en Asie, à l’autre bout du Pacifique, où il étudia la culture de l’Extrême-Orient. Grâce à ces voyages, il put se rendre dans les lamaseries bouddhistes des collines occidentales de la Chine si réputées et pourtant si peu visitées. Là encore, il passa le plus clair de son temps à poser des questions, recherchant des réponses au dilemme de l’homme.

A l’âge de 19 ans, il avait parcouru plus de cinq cent mille kilomètres lors de ces voyages en Chine, au Japon, à Guam, aux Philippines et dans d’autres sites de l’Orient. Ses séjours en Asie et dans les îles du Pacifique le marquèrent profondément, lui donnant une compréhension personnelle de la philosophie orientale, plus ancienne que celle des Grecs eux-mêmes.

De retour aux Etats-Unis en 1929, il reprit ses études. Sortant de la Woodward School for Boys à Washington, son diplôme en poche, ils s’inscrivit à l’université George Washington.

Se fondant sur l’hypothèse que l’étude du modèle atomique pourrait fournir des indice sur le processus de la pensée humaine, Ron Hubbard suivit l’un des premiers cours de physique nucléaire enseigné aux Etats-Unis. Il entreprit une série d’expérimentations pour découvrir si un même stimulus provoquait une réponse uniforme au niveau cérébral. (La réponse fut affirmative.)

Pourtant, il ne tarda pas à découvrir que les études universitaires avaient peu à lui offrir. Laissons lui la parole : « Pour être tout à fait franc, il était parfaitement évident que cette civilisation dans laquelle je vivais en savait moins sur le mental que la plus primitive des tribus qu’il m’ait été donné de rencontrer. Sachant aussi que, contrairement à ce que j’espérais, les peuples de l’Orient n’étaient pas capables de sonder les mystères de l’esprit assez profondément et de façon assez méthodique, je savais que j’allais devoir faire pas mal de recherches ».

Ron Hubbard quitta l’université pour reprendre sa quête de réponses sur la vie. Il prit la tête de deux expéditions, la Caribean Motion Picture Expedition, un périple dans les Caraïbes de deux mois et demi à bord d’une goélette à quatre mâts, le Doris Hamlin. Puis la West Indies Mineralogical Expedition qui effectua les premiers relevés minéralogiques de Porto Rico sous protectorat américain. A son retour aux Etats-Unis, les bourses scientifiques se faisant rares, il entreprit d’écrire pour financer ses recherches.

Ses histoires furent publiées dans les mêmes magazines à sensation que ceux qui permirent à Raymond Chandler, Edgar Rice Burroughs et Dashiell Hammett de se lancer. Bien qu’il ait beaucoup contribué à ce qui est maintenant connu sous le nom de l’Age d’or de la science-fiction, Ron Hubbard a en fait écrit dans pratiquement tous les genres littéraires – de l’aventure au mystère, en passant par les westerns et les romans d’amour – et la science-fiction n’a représenté que 17 pour cent de sa production. Président de la branche new-yorkaise de l’Association des romanciers américains, il fréquenta beaucoup de grands de l’époque, dont L. Sprague De Camp, Isaac Asimov et Robert Heinlein dont il resta toujours l’ami.

Pourtant, au cours de ces années d’activité fébrile, il ne perdit jamais de vue son objectif premier et il continua ses recherches sur la condition humaine. Voilà ce qu’il dit à cette époque : « Ma production littéraire a financé mes recherches et cela comprend mes expéditions entreprises pour auditer les peuplades primitives afin de découvrir si je pouvais trouver un dénominateur commun de l’existence qui serait exploitable ».

En reconnaissance de son œuvre, il fut élu membre du prestigieux Explorers club de New York. Lors de la Alaskan Radio experimental Expedition en mai 1940, le drapeau du club lui fut confié, signe des plus honorifiques.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, Ron Hubbard fut nommé lieutenant, c’est-à-dire enseigne de vaisseau dans la US Navy tout d’abord pour les services de renseignements, puis comme capitaine de corvette. Il combattit aussi bien dans l’Atlantique que dans le Pacifique et se distingua aux yeux de ceux qui servirent sous ses ordres.

En 1945, presque aveugle en raison d’un traumatisme ayant affecté ses nerfs optiques et estropié à la suite de blessures à la hanche et au dos, Ron Hubbard était hospitalisé à l’hôpital naval d’Oak Knoll à Oakland en Californie. Dans cet hôpital se trouvaient des centaines d’anciens prisonniers de guerre américains, libérés des camps japonais des îles du Pacifique Sud. Beaucoup d’entre eux étaient dans un triste état, ayant souffert de la faim et d’autres sévices. En particulier ils ne pouvaient assimiler les protéines.

Pour tenter de résoudre ce problème, des médecins de la marine leur injectaient de la testostérone, une hormone mâle. Pourtant, ce traitement ne donnait aucun résultat et Ron Hubbard saisit cette occasion non seulement pour aider ses camarades, mais aussi pour appliquer une théorie qu’il avait mise au point.</p> <p align= »>Pour chaque cas, il découvrit qu’en utilisant ses techniques, c’est-à-dire en supprimant les blocages mentaux, des patients qui ne réagissaient pas auparavant au traitement s’amélioraient désormais. Sa théorie selon laquelle la fonction déterminait la structure gagnait du terrain. Comme il l’écrivait lui-même à l’époque : « Le patron, c’est la pensée ».

C’était alors un concept révolutionnaire qui ouvrait les portes à des recherches plus approfondies.

En 1947, Ron Hubbard rédigea un manuscrit détaillant certaines de ses nouvelles découvertes concernant le mental. Il ne fut pas publié à l’époque, mais circula parmi ses amis qui le recopièrent puis le passèrent à d’autres. Il en résulta un afflux croissant de lettres réclamant des précisions sur ces nouvelles découvertes. Il finit par passer tout son temps à répondre aux lettres, et décida alors d’écrire un essai exhaustif sur le sujet.

Son premier article inédit sur la question Terra Incognita : le mental, parut dans le numéro hiver – printemps 1949 de l’Explorers Club Journal et fut suivi du livre La Dianétique : la puissance de la pensée sur le corps qui fut publié en mai 1950. Celui-ci devint un best-seller national presque du jour au lendemain. À la fin de l’été, non seulement on lisait son livre dans tout le pays, mais des groupes commencèrent à se former d’eux-mêmes dans le but d’appliquer les techniques de la Dianétique. Ce livre est resté un best-seller depuis lors, figurant à nouveau en première place sur la liste des best-sellers publiée par le New York Times près de quarante ans après a première sortie.

Pendant les milliers d’heures d’audition Dianétique passées avec une multitude de personnes dans tout le pays, des preuves irréfutables de la nature fondamentalement spirituelle de l’homme commencèrent à s’accumuler. Ron Hubbard avait découvert au début de ses recherches que l’homme était un être spirituel habitant un corps et utilisant un mental. Ces découvertes le conduisirent à se rendre compte qu’il était entré dans le domaine de la religion.

En 1954, les scientologues ouvrirent l’Eglise de Scientologie à Los Angeles. En l’espace de quelques années, des églises avaient surgi dans tout le pays et dans le monde entier.

Au cours des années suivantes, Ron Hubbard poursuivit ses recherches sur la nature spirituelle de l’homme. De nos jours, tous ses écrits sur la question sont à la disposition de quiconque désire étudier la Scientologie.

Bien qu’il se soit éteint en 1986, son œuvre continue à aider des millions de personnes, dans le monde entier, à améliorer leur vie grâce à la Dianétique et à la Scientologie.

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