Sismothérapie : pratique médicale inacceptable

Sismothérapie : pratique médicale inacceptable

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) a organisé un rassemblement national le samedi 10 juin de la gare Montparnasse à Saint-Michel, réunissant ainsi des centaines de personnes pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants de la psychiatrie.

Les bénévoles de l’association CCDH ont manifesté le 10 juin pour que les droits fondamentaux et les droits à la dignité soient enfin respectés dans un domaine où ils ont été depuis fort longtemps oubliés. Ils ont dénoncé haut et fort, sous le battement des tambours, les pratiques inhumaines et dégradantes pratiquées chaque jour dans les établissements psychiatriques français.

Alors que plus de 19 milliards d’euros sont dépensés chaque année pour la psychiatrie en France, on compte 70 000 séances d’électrochocs (sismothérapie), plus de 73 000 personnes internées sous contrainte et 30 000 personnes enfermées en chambre d’isolement.

Selon le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants : « La sismothérapie ne peut être considérée comme une pratique médicale acceptable et peut constituer un acte de torture ou un mauvais traitement ».

La CCDH a été créée aux Etats-Unis en 1969 par l’Église de Scientologie et le professeur émérite de psychiatrie, le Docteur Thomas Szasz, écrivain et philosophe de renommée internationale, dans le but d’exposer les violations des droits de l’homme commises en psychiatrie et d’assainir le domaine de la santé mentale.

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