Des termes embrouillés

Des termes embrouillés

de L. Ron Hubbard

Des termes embrouillés

L’objet principal de tous ces termes embrouillés, de nos jours, c’est que l’on peut dire de n’importe qui qu’il est atteint d’une forme de folie, rien qu’en articulant un grand mot

Les psychiatres désirent tant continuer à expliquer leurs échecs tout en demandant aux assemblées, aux parlements et aux législatures davantage de millions à se mettre dans les poches, qu’ils redéfinissent continuellement les mots clés ayant rapport à l’esprit.

Leurs « maladies » sont devenues des maladies entièrement différentes au cours du dernier quart de siècle… et aucune d’elles ne s’est rapprochée d’une guérison.

L’échelle des maladies mentales de l’Allemand Kraepelin est devenue si longue et si compliquée (il a été dit qu’elle en comptait mille cinq cents) et faisait l’objet de si peu d’accord qu’elle fut en grande partie abandonnée.

Freud avait un certain nombre de « maladies mentales » mais ces termes ne sont pas très utilisés de nos jours.

Ce qui est incroyable, c’est la tendance des psychiatres à essayer de décrire plutôt que de guérir

La schizophrénie et la paranoïa semblent être les termes modernes préférés. Mais de nos jours la paranoïa devient schizophrénie !

À ces termes embrouillés, on ajoute aujourd’hui « incurable ». Si on ne peut pas guérir quelque chose, la seule façon de garder une position d’autorité à son sujet, c’est de dire qu’elle ne peut pas être guérie. Cela excuse également l’absorption de tous ces fonds sans présenter le moindre résultat. Mais si l’on sait que toutes ces « maladies » sont incurables, alors pourquoi dépenser de l’argent pour faire de la recherche à leur sujet ?

L’objet principal de tous ces termes embrouillés, de nos jours, c’est que l’on peut dire de n’importe qui qu’il est atteint d’une forme de folie, rien qu’en articulant un grand mot. Comme personne n’est tombé d’accord sur ce que le mot signifie ou sur ce qu’en sont les symptômes, cela laisse au psychiatre le rôle « d’autorité ».

Dans les tribunaux et les hôpitaux psychiatriques, tout ce qu’il a à dire, c’est : « Hum… heu… ha-hum… c’est un… hum… cas à la limite de la catatonie et avec des… euh… hum… symptômes de paranoïa… ha-hum… »

Cela semble si impressionnant, et pour la personne en question, c’est si effrayant d’être sur le point d’être frappée d’incapacité pour la vie que même les tribunaux en sont influencés. Et le pauvre gars est envoyé dans un véritable enfer.

Dire de longs mots d’une façon impressionnante constitue les trois-quarts du jeu quand on « pigeonne » quelqu’un

Les escrocs, les aigrefins, les rois de l’arnaque et les psychiatres ont tous maîtrisé les mêmes tours. Dire de longs mots d’une façon impressionnante constitue les trois-quarts du jeu quand on « pigeonne » quelqu’un.

Il y a au moins un dictionnaire universel qui, ne pouvant trouver des textes psychiatriques pour ses citations, utilise des phrases tirées du New York Times et du magazine The New Yorker pour définir les termes psychiatriques. Peut-être est-ce intentionnel, peut-être pas, mais The New Yorker est connu dans le monde entier comme magazine humoristique.

L’histoire célèbre de Lord Dunsany sur le jour de la chute du temple est un exemple merveilleux.

Quelqu’un entra dans le temple un jour et releva le rideau du saint des saints, le reliquaire tout-puissant et mystérieux qui avait tant intimidé le monde. Il n’y avait rien là !

C’est ce qui arrive à la psychiatrie aujourd’hui. Les torrents de millions gouvernementaux ont acheté non pas la guérison, mais seulement un tas de termes embrouillés et l’assurance que ces maladies étaient toutes incurables.

Lorsque le rideau fut levé, tout ce qu’il y avait derrière n’était que de la publicité, des vantardises de relations publiques et un trou béant.

Si la société désir venir à bout de la démence en tant que problème social, alors n’allez pas voir les types qui ont accru les statistiques de la folie pendant un siècle et qui n’ont que des termes embrouillés à vous montrer. Allez voir les gens qui savent ce qu’ils font : les scientologues.

 

Des termes embrouillés
« L’objet principal de tous ces termes embrouillés, de nos jours, c’est que l’on peut dire de n’importe qui qu’il est atteint d’une forme de folie rien qu’en articulant un grand mot. Comme personne n’est tombé d’accord sur ce que le mot signifie ou sur ce qu’en sont les symptômes, cela laisse au psychiatre le rôle « d’autorité ». »