Des vestiges démodés

Des vestiges démodés
de L. Ron Hubbard
Des vestiges démodés

Les psychiatres et leurs associations de façade vivent autant dans le passé que certains de leurs malades mentaux

Ils appartiennent au mauvais vieux temps des environs de 1450.

Chaque colline avait le château d’un baron-pillard gouverné par les meilleures personnes parmi les meilleures, qui ne provenaient que des meilleures familles parmi les meilleures.

Sous terre, sous chaque château fort, il y avait des oubliettes aux murs couverts de chaînes, des salles de torture complètes, avec des chevalets et des brodequins, une technologie très complète conçue pour mutiler et faire mourir dans la douleur la plus atroce possible en prenant le plus de temps possible.

Au moindre caprice, n’importe quel paysan, soldat, marchand ou voyageur de passage pouvait être arrêté sans la moindre procédure légale, se faire confisquer ses biens et être jeté à l’écart pour des années sans inculpation d’aucune sorte, pour en sortir, dans les rares cas où ça se produisait, avec une santé délabrée, les membres brisés et complètement fou.

Tout écrivain ou pamphlétaire qui osait adresser la moindre insinuation d’avertissement à ces « seigneurs » arrogants et à leurs « dames » était pourchassé comme un rat, mis en pièces sur le chevalet ou pendu, éviscéré et écartelé.

La campagne était en ruine, le peuple se tenait tapi dans des taudis immondes et l’esprit de l’homme était écrasé et presque anéanti.

Tel était le « monde civilisé » de 1450.

À travers les décennies, à mesure que le temps s’écoulait, l’homme acquit, petit à petit, quelques maigres droits et libertés. Mais seulement au prix de montagnes de « rebelles » que l’on fit périr, seulement au prix d’une route pavée par les ossements des champions intrépides de la cause de l’humanité, champions dont le courage les conduisit presque toujours à la mort.

Nous sommes maintenant arrivés au XXe siècle. Nous avons des lois, un processus légal en bonne et due forme et au moins quelques droits et libertés.

Et voilà ces groupes de façade de la psychiatrie qui ne représentent qu’une poignée de « spécialistes »

Les voilà avec leurs « seigneurs », leurs « dames » et toute cette excellente société.

Ils ont leurs « hôpitaux » psychiatriques où n’importe quelle torture peut être infligée, où n’importe quel crime peut être commis.

Voici des « lois » relatives à la santé mentale selon lesquelles on peut arrêter n’importe qui sans aucune procédure légale et le détenir sans aucune inculpation.

On utilise les « chocs », la chirurgie, les « cures » d’eau et les drogues violentes, puis on libère les personnes, quand toutefois on les libère, brisées et réduites à l’état d’épaves incompétentes.

Selon les preuves complètes récemment découvertes, la majorité des internés de ces « établissements » ne sont pas fous et ne l’ont jamais été. Les fous ne représentent qu’une minorité et combien d’entre eux sont-ils devenus fous à la suite de ces horribles tortures ou de ces mauvais traitements ?

Ces groupes de façade de la psychiatrie sont sérieusement coincés en 1450

Au sommet, ils ne sont composés que de gens qui sont vraiment la très bonne société.

Ils considèrent la démocratie, les convenances et la procédure judiciaire avec un dédain narquois.

Tout cela commence à être bien connu. C’est complètement documenté.

Mais que dire des politiciens et des législateurs qui s’inclinent servilement, qui accordent à ces groupes des lois permettant d’arrêter des gens sans difficulté et qui leur donnent à dépenser des millions appartenant aux contribuables ?

Que dire des écrivains qui les flattent dans la presse et la littérature, mais qui attaquent toute personne ou tout groupe, tels les scientologues, qui cherchent à dénoncer de tels crimes ?

Eh bien, je dirais que de tels politiciens et écrivailleurs sont de fieffés traîtres à la race humaine. C’est ce que je dirais.

Nous ne sommes pas en 1450, vous savez. Nous sommes au vingtième siècle.

Revenez dans le temps présent, c’est ce que je dirais.

 

Des vestiges démodés
« Et voilà ces groupes de façade de la psychiatrie qui ne représentent qu’une poignée de « spécialistes ». Les voilà avec leurs « seigneurs », leurs « dames » et toute cette excellente société. Ils ont leurs « hôpitaux » psychiatriques où n’importe quelle torture peut être infligée, où n’importe quel crime peut être commis. »